Un syndrome de Diogène devant la justice à Montpellier

Démence causée par un syndrome de Diogène portée devant le tribunal correctionnel de Montpellier

Ce procès qui s’est tenu à huis clos au tribunal de Montpellier n’a rien d’un cas ordinaire. Quand bien même les inculpations pour violence sont devenues de plus en plus classiques puisque les cas de ce genre sont nombreux, celle qui s’est tenue à Montpellier n’en est pas une. Damien, le prévenu, était logé chez un couple. Suite à une altercation, Damien n’a pas hésité à user de violence à l’encontre de ses hôtes. Il leur a proféré des menaces de mort. Mais ce n’est pas tout car il a pareillement volé, forcé son hébergeur à ingurgiter une forte dose de médicaments, et porté des répliques d’armes. Ces infractions ne sont pas ses premiers délits. Ses actes récidivistes sont probablement dus au fait que son état est proche du syndrome de Diogène, et que certainement, malgré lui, il agit de la sorte.

Démence, maladie ou cruauté ?

A en juger par les conséquences de ses actes, ce jeune homme a fait preuve d’une grande violence. Il a contraint l’homme à ingérer une surdose de médicament. Droguée par ces substances, la victime s’est retrouvée près de la gare, précisément dans le square Planchon. Quant à la femme, elle a été victime d’une grande violence physique : brûlures de cigarettes, coupure aux ciseaux, fracture de l’orbite, nez cassé et blessure de tympan. Les agissements de l’inculpé ne se sont pas arrêtés là car dans un tramway, il a traumatisé les passagers en les menaçant avec une sorte d’arme à feu.

Condamnation

Après étude de son cas, la responsabilité de l’accusé est engagée étant donné qu’il savait très bien ce qu’il faisait malgré la possibilité de problème de discernement. Ce dernier a été vraisemblablement causé par les problèmes sociaux qu’il a rencontrés, et la consommation d’alcool. La cour s’est prononcée et le prévenu a écopé d’une peine de 4 ans d’emprisonnement dont les 2 ans sont fermes.