Syndrome de Noé à Nice : une centaine de cadavres de chats découverts chez un octogénaire

Il est vrai que les actes de cruauté ne manquent pas dans cette société moderne, mais lorsqu’ils touchent les animaux, cela ne peut être que révoltant. La ville de Nice qui a été témoin d’un triste fait avec la découverte d’une centaine de chats enterrés à proximité d’une maison habitée par un octogénaire. Quelques examens et études laissent penser que ce dernier souffrait d’un trouble mental, proche du syndrome de Diogène, le syndrome de Noé.

Une centaine de chats morts enterrés

Il a fallu que ce vieil homme de la quatre-vingtaine soit hospitalisé pour qu’on découvre le pire à proximité de sa maison. En effet, n’étant plus en mesure de nourrir ses animaux domestiques, ce dernier confie à ses proches cette charge. C’est alors qu’ils découvrent l’irréparable. Selon la presse, on y trouve un mini cimetière où on peut compter près d’une centaine de félins enfermés dans des boîtes en plastique, des boîtes à chaussures ou des boîtes scellées.

Certains auraient été enfermés vivants et d’autres dévorés par leurs semblables et laissés dans la maison. 23 chats ont cependant été retrouvés vivants dans la maison, mais en très mauvais état.  Ils ont été confiés à des animaleries ou des bénévoles pour une prise en charge rapide.

Un cas typique du syndrome de Noé

On pourrait se demander ce qui aurait conduit le vieil homme à un tel acte. Les enquêtes faites à ce propos ont permis de mettre de la lumière dans cette histoire insensée. En effet, l’octogénaire souffrirait du syndrome de Noé.  Cette maladie se manifeste par l’envie compulsive de recueillir chez soi plus d’animaux qu’on ne peut en héberger. A cela, il faut aussi ajouter le syndrome de Diogène qui se manifeste par l’accumulation compulsive d’objets. C’est ce qui justifie donc cette trouvaille qui pour le moins fait froid au dos.

Des poursuites judiciaires en vue

Bien que l’acte du vieil octogénaire soit justifié par des troubles mentaux, il n’en demeure pas moins qu’il a commis l’irréparable.  A cet effet, plusieurs associations de protection des animaux ont été interpelées dans cette affaire. Elles envisagent d’ailleurs de porter plainte pour maltraitance ou négligence animale afin d’obtenir une quelconque sanction de la part des tribunaux.