Il y a quelques semaines, le verdict a finalement été rendu pour un couple d’Offranvillais dépossédé de sa maison située à Doudeville (Seine-Maritime). Quatre ans de procédure ont été nécessaires pour qu’ils puissent récupérer leur bien, squatté par une personne qui a laissé le logement insalubre. Il doivent désormais le vider et le remettre en état. Nous vous expliquons comment procéder dans ce genre de situation.
C’est une mésaventure plus courante qu’on ne le croit qui est arrivée à Sarah et Dominique Chandelier. Ces propriétaires d’un logement à Doudeville, commune normande à mi-chemin entre Rouen et Dieppe, décident en 2018 de diffuser une annonce pour mettre leur maison en location.
Parmi les personnes intéressées, une femme veuve et sa fille qu’elle élève seule. Sarah et son mari sont touchés par sa situation. Lorsque la femme demande les clés 4 jours avant la signature du bail pour pouvoir entreposer quelques meubles, les propriétaires acceptent. La locataire prend ses quartiers et… ne signera jamais le bail.
Quatre ans de procédure pour expulser la squatteuse
Le couple tente alors de la mettre dehors. Grave erreur ! Toute expulsion doit se faire dans un cadre légal. La squatteuse prend un avocat et les propriétaires sont assignés en référé au tribunal de Rouen.
Quatre trêves hivernales et une pandémie de COVID plus tard, les propriétaires obtiennent finalement gain de cause : le 8 avril 2022, le préfet autorise l’expulsion.
Sauf qu’une surprise attend Sarah et Dominique Chandelier : lors de l’opération d’expulsion menée le 10 mai 2022, le logement est plein d’objets et dans un état d’insalubrité déconcertant… mais vide de tout occupant. D’après les voisins, les squatteuses ont quitté les lieux quelques jours auparavant.
Nouveau coup dur pour les propriétaires : les objets ne leur appartenant pas, ils doivent patienter 2 mois de plus avant de pouvoir légalement vider la maison.
Une squatteuse atteinte de syllogomanie ou du syndrome de Diogène ?
Lorsque Sarah et Dominique Chandelier pénètrent dans leur appartement, c’est le choc : l’odeur est irrespirable, mélange d’humidité et de matière fécale. La litière des chats déborde. La maison est dans un état d’encombrement et d’insalubrité impressionnant, des chambres au salon en passant par la salle de bain. Il est presque impossible d’y circuler normalement.
La squatteuse était probablement atteinte de syllogomanie, voire du syndrome de Diogène. La syllogomanie est un trouble d’accumulation d’objets hétéroclites et inutiles, menant à des conditions de vie insalubres. Le syndrome de Diogène, quant à lui, mêle l’accumulation à une perte de toute notion d’hygiène corporelle et domestique.
Pourquoi faire appel à une société spécialisée dans le débarras en Seine-Maritime ?
Vous êtes propriétaire d’un logement laissé insalubre par des locataires ? Vous gérez une succession ? L’un de vos proches est atteint du syndrome de Diogène en Seine-Maritime ? Dans toutes ces situations et bien d’autres, une société de débarras spécialisée peut vous aider à vider votre maison ou votre appartement en Seine Maritime.
Faire appel à une société spécialisée dans le débarras et nettoyage des logements en Seine-Maritime vous garantit un service fiable, professionnel et rapide.
Nous travaillons avec des sociétés de nettoyage spécialisées partout en Seine-Maritime, notamment à Sotteville-Lès-Rouen, Saint-Valéry-en-Caux, Mont-Saint-Aignan et Petit-Quevilly.
Ces professionnels du nettoyage sont habitués à intervenir dans des logements très encombrés, notamment chez des personnes souffrant du syndrome de Diogène, et ce sans aucun jugement et toujours avec professionnalisme.
Source : paris-normandie.fr